Bateaux à l’eau : Kaïros a accompli sa mission
Les deux embarcations réalisées par l’association d’insertion Kaïros ont été mises à l’eau, hier en début d’après-midi devant un public enthousiaste.
A la manœuvre de sortie de la toue cabanée et du bac de Loire, hier matin, Vincent Aldebert, président de l’association Marins du port de Chambord confiait : « La difficulté est d’extraire le bac qui n’est pas dans l’axe des portes de l’atelier ». Montlivault 10 h, rue du Val, la grue géante est au rendez-vous, les badauds aussi. Flottant dans les airs au bout de l’élingue de la grue, la toue est posée sur une semi-remorque, embarquée immédiatement au port de Saint-Dyé. C’est au tour du bac, une majestueuse embarcation de 12 mètres de long, de prendre la route. A Montlivault comme à Saint-Dyé, l’événement ne passe pas inaperçu. Gérard Chauveau, maire de Montlivault immortalise l’instant avec son appareil photo. « C’est un événement d’autant que le bac va rester dans la commune » commente-t-il, ravi. En effet afin de renouer avec les barques des passeurs comme il y a deux siècles, le bac de Loire effectuera des promenades entre Montlivault et Cour-sur-Loire.
La toue cabanée et le bac de Loire flottent
Dans la foule, impossible de ne pas remarquer l’abbé Maurice Leroux, sans qui l’aventure Kaïros ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. Sans qui les dix stagiaires assistés des Marins du port de Chambord n’auraient pas construit ces deux superbes esquifs.
A 14 h, toute l’équipe est à nouveau à pied d’œuvre. Au port de Saint-Dyé, la foule s’est pressée, c’est le moment critique, un moment d’émotion, la toue cabanée, réplique de la Cabiche, destinée à la balade et également à l’hébergement, et le bac de Loire sont mis à l’eau. La foule retient son souffle, l’eau pénètre un peu dans les embarcations, rien de très anormal. Plusieurs Marins du port de Chambord écopent, bichonnent les embarcations. Pour le moment, non homologuées, elles n’ont pas été baptisées. Il se murmure dans les rangs qu’il y a une liste importante de noms qui circule. Le choix se fera mercredi lors du conseil d’administration de l’association. « J’aimerais qu’on appelle la toue, « l’Hermione de Chambord » » souffle l’abbé Maurice Leroux. Pas certain que la prière de l’homme d’église soit exaucée. A suivre.
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VIDEO (41) Bateaux à l’eau, mission accomplie… par lanouvellerepublique